15 “ De plus, si ton frère commet un péché, va exposer sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.

(N'hésitez pas à apporter votre propre commentaire à partir de ce texte biblique, ce soir sera rajouté le commentaire de la TG. Bonne journée)

Paix, faveur et miséricorde divines,

D'abord pour bien comprendre ce texte, situons le contexte ; puis pendant que nous lirons, posons nous ces questions :

1) Dans quel but irons voir notre frère (ou soeur) pécheur ? Pour marquer un point sur lui ?

2) Pourquoi n'est-il pas question d'abord de deux témoins ?

3) De quels péchés peut-il s'agir ?

4) Quand la notion de deux témoins sera nécessaire ?

5) A quel moment pourrait-on en parler aux anciens ?

6) Que signifie l'expression "qu'il soit pour toi comme un collecteur d'impôt" ?

Voici le texte dans son contexte :

15 “ De plus, si ton frère commet un péché, va exposer sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais s’il n’écoute pas, prends avec toi une ou deux autres personnes, pour que sur le dire de deux ou trois témoins toute affaire soit établie. 17 S’il ne les écoute pas, parle à la congrégation. S’il n’écoute pas non plus la congrégation, qu’il soit pour toi comme un homme des nations et comme un collecteur d’impôts.

Bonne méditation

Paix, faveur et miséricorde divines,

Matthieu 18 : 15 (et suivants) nous explique les différentes étapes à faire pour ramener un frère pécheur à la raison. Précisons tout de suite qu'il ne s'agit pas de péchés graves qui nécessitent d'emblée un comité de discipline religieuse. Il s'agit de péchés mineurs qui peuvent fragiliser l'entente fraternelle entre deux personnes ou qui peuvent décourager la victime dans son service pour Yah. Avant que les choses n'arrivent à là, celle-ci doit entamer les démarches que l'on trouve dans le texte d'aujourd'hui. Son but n'est pas de marquer des points sur son frères, mais plutôt en faiseur de paix, de gagner son frère. Sa première intervention peut-être la seule et unique intervention. Car seule la victime et le frère incriminé sont les seuls protagonistes de cette affaire, d'où l'expression que cela doit être réglé "entre quatre yeux". Si la démarche est pacifique et faite pour gagner son frère dont le résultat est le mea culpa du pécheur avec promesse de réparation, cette démarche s'arrête avec le verset 15.

Si en revanche, le pécheur s'entête à ne pas reconnaître ses torts et donc renonce à toute réparation, alors il devient nécessaire d'appliquer les versets suivants. D'abord un ou deux témoins qui sont ou pas au courant de l'affaire. Ces témoins auront pour rôle de ramener le pécheur à la raison. Ils pourront être aussi convoqués devant les anciens comme témoins si la présente procédure n'est pas suffisante. Enfin si le pécheur n'écoute pas ces frères bienveillants, Jésus nous autorise de parler à la congrégation par le biais de ses représentants, les anciens. Si cette dernière étape permet de ramener le pécheur, Dieu soit loué ! Sinon, Jésus autorise la victime de ne plus le fréquenter ; car il est dit : " Qu'il soit pour toi comme un homme des nations et comme un collecteur d'impôts ".

Paix, faveur et miséricorde divines,

Voici le commentaire de la TG qui mentionne entre autres comme péché pouvant se trouver sous le coup de Matthieu 18 : 15 : la colère.


Nous devons nous opposer au Diable pour l’empêcher de nuire à notre spiritualité (Jacq. 4:7). L’esprit saint nous aide à résister à Satan. Nous y parvenons par exemple lorsque nous ne nous laissons pas emporter par la colère. “ Soyez en colère, et pourtant ne péchez pas, a écrit Paul ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation, et ne donnez pas de champ au Diable. ” (Éph. 4:26, 27). Si l’irritation nous gagne à juste titre, prions tout de suite dans notre cœur pour avoir “ l’esprit calme ” et nous maîtriser ; nous éviterons ainsi de commettre un acte qui attristerait l’esprit saint (Prov. 17:27). Ne restons pas irrités : ne laissons pas Satan nous pousser au mal (Ps. 37:8, 9). En réglant les différends rapidement, comme nous y exhorte Jésus, nous résistons au Diable. — Mat. 5:23, 24. w10 15/5 4:9.