²⁵ Cependant, j’estime nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon de travail et compagnon d’armes, mais votre envoyé et serviteur personnel pour mes besoins, ²⁶ puisqu’il désire ardemment vous voir tous et qu’il est déprimé parce que vous avez appris qu’il était tombé malade. — Lettre aux Philippiens, ch. 2, v. 25-26.

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Commentaire personnel : Lorsqu’une maladie terrible frappe un compagnon, il se peut que celui-ci soit gêné par l’accablement des autres frères et sœurs. Voyons le cas d’Épaphrodite.

Les Philippiens ont fait don de cet homme à Paul comme ‘ compagnon de travail et compagnon d’armes, […] envoyé et serviteur personnel ’. Or, ‘ à cause de l’œuvre du Seigneur, il s’est trouvé bien près de la mort, risquant son âme ’. D’une façon ou d’une autre, les chrétiens de Philippes ont eu vent de cette triste nouvelle, et se sont fait du souci pour ce frère. Sa réaction ? ‘ Il est déprimé ’ et a donc souhaité voir sa congrégation d’origine pour les rassurer.

Qu’est-ce que l’apôtre a suggéré ? Que les autres pleurent avec lui ? Vraiment, cela aurait-il été judicieux ? Non. Paul a donc écrit : “ Réservez-lui donc l’accueil habituel dans [le] Seigneur en toute joie ; et continuez à chérir de tels hommes ”.

Tirons leçon : nous connaissons un compagnon malade. Par un excès de compassion, nous serions tenté de pleurer avec lui, car sa mauvaise santé nous accable autant que lui. Réfléchissons, mettons-nous à sa place : souhaiterions-nous voir quelqu’un prendre un mouchoir devant nous, alors que nous sommes incapable nous même de nous remonter ? Un sourire nous ferait chaud au cœur, n’est-ce pas ? Voir un compagnon positif nous chouchoutant et gardant son enthousiasme nous entraînerait. Eh bien, faisons de même pour toutes les personnes malades que nous connaissons !

Commentaire tiré de Examinons les Écritures chaque jour 2012 : Comment les Philippiens pouvaient-ils soutenir Épaphrodite ? “ Réservez-lui [...] l’accueil habituel dans le Seigneur en toute joie, leur a demandé Paul ; et continuez à chérir de tels hommes, parce que, à cause de l’œuvre du Seigneur, il s’est trouvé bien près de la mort. ” (Phil. 2:29, 30). Nous devrions nous aussi encourager nos compagnons qui sont découragés ou déprimés. Ils ont sans aucun doute accompli des choses qui méritent d’être soulignées. Peut-être ont-ils effectué de grands changements pour devenir chrétiens ou pour entreprendre le ministère à plein temps. Nous pouvons leur assurer que, tout comme nous, Jéhovah attache du prix aux efforts qu’ils ont consentis. Même si la vieillesse ou la maladie les empêche de se dépenser autant qu’auparavant, ils n’en méritent pas moins notre estime pour leur fidélité tout au long des années. Jéhovah nous recommande ‘ de parler de façon consolante aux âmes déprimées, de soutenir les faibles et d’être patients envers tous ’.

w10 15/6 2:10-12.