Paix, faveur et miséricorde divines,
En effet, nos réunions ne doivent pas être un lieu pour régler nos comptes envers nos compagnons que ce soit du haut du pupitre que dans nos commentaires. Il est particulièrement facile dans les PILB de dégager des leçons piquantes pour les autres. Mais ce n'est pas le but recherché.
Personnellement, depuis plusieurs années j'ai pris l'habitude quand je réponds aux PILB, d'utiliser le pronom personnel " je " en sorte que la leçon, je la dégage d'abord pour moi. Cependant les membres la congrégation en profitent également et ne se sentent pas visés.
Voici ce que ça donne :
* En lisant ce verset, je me suis demandé : " Est-ce ce que tu fais ? "
Ou alors,
* Ce verset m'a aidé à comprendre que je devrais m'améliorer sur ce point (et je mets le doigt sur le point sur lequel je dois m'améliorer).
Ou encore,
* Ce verset m'a interpellé parce que ça m'a fait prendre conscience que je .... etc, etc, ....
En faisant ainsi, je ne me compare pas aux autres. Et en m'humiliant de cette façon sous la main puissante de Dieu, les leçons que je dégage servent aussi aux autres indirectement.
Avant notre congrégation avait pour habitude de faire textuel du copié/collé des publications de la Société en rapport avec les PILB parfois sans réelles leçons (signification de noms ou petite leçon de géographie biblique). Mais quand les PILB avaient été institués, il était bien dit pour que chacun s'exprime et partage le fruit de sa propre méditation. Je m'excuse mais un copié/collé n'est pas le fruit de sa méditation.
Quand donc je suis arrivé dans cette congrégation et que j'ai initié ce que j'ai expliqué plus haut, au début les frères et soeurs ont pu être choqué. Mais quelques mois plus tard, c'est cette façon de faire qu'elle a adoptée y compris les anciens. Aujourd'hui, les commentaires des Pilb sont vivants et francs. L'orateur a peine à donner à tous les doigts la possibilité de s'exprimer tellement que les assistants sont heureux de s'exprimer dans le cadre de ce programme.