Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent constamment sur vos âmes, en [hommes] qui rendront compte ; pour qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, car cela vous serait préjudiciable. — Hébreux 13:17.

Commentaire personnel : Les anciens, ‘ ceux qui [nous] dirigent ’, se tiennent devant la congrégation, ‘ en hommes qui rendront comptent ’. Par ‘ obéissez ’, Paul entend une coopération, presque de l’indulgence de la part des membres de la congrégation. Soyons réaliste : il arrive que certains surveillants tiennent de mauvais propos, contre leur gré, ‘ car tous, nous trébuchons souvent ’, ou délibérément, ‘ en personnes qui commandent en maîtres ceux qui sont l’héritage de Dieu ’ (Jc 3:2 ; 1P 5:3). De ce fait, on commence à s’aigrir, et à parler en mal. Une telle réaction peut paraitre légitime, mais ne reflètent pas la perfection de Jéhovah (Mt 5:44-48). Considérons l’exemple remarquable de Paul.

Les juifs l’arrêtèrent, et le menèrent au tribunal du Sanhédrin, pour comparaître. Légitimement, l’apôtre se justifie : “ Hommes, frères, c’est avec une conscience tout à fait nette que je me suis conduit devant Dieu jusqu’à ce jour. ” La réaction du grand prête ? “ Le grand prêtre Ananias ordonna à ceux qui se tenaient près de lui de le frapper sur la bouche. ” Paul, agressé, répond spontanément : “ Dieu va te frapper, mur blanchi ! Est-ce que tout à la fois tu sièges là pour me juger selon la Loi et, transgressant la Loi, tu ordonnes de me frapper ? ” Les jugent s’indignèrent : “ Tu insultes le grand prêtre de Dieu ? ” Avec humilité, bien qu’il avait toutes raisons de maudire Ananias, Paul s’excusa, en s’appuyant sur Exode 22:28 : “ Frères, je ne savais pas que c’était le grand prêtre. Car il est écrit : ‘ Tu ne dois pas parler en mal d’un chef de ton peuple. ’ ” — Actes 23:1-5.

Frères, sœurs, imitons Paul. Comme lui, même si nous avons toutes les raisons, ne maudissons pas un surveillant, en quelque sorte notre chef. Comme David face à Saül l’oint de Jéhovah, tenons les mêmes propos : “ Après qui fais-tu la poursuite ? Après un chien crevé ? Après une simple puce ? Il faut que Jéhovah devienne juge, et il devra juger entre moi et toi ; il verra et il prendra en main le procès pour moi et me jugera [afin de me délivrer] de ta main ” (1S 24:14, 15). Soyons convaincu, que tôt ou tard, nous nous écrirons : “ Béni soit Jéhovah, qui a pris en main le procès de mon opprobre ” (1S 25:39) !

Et vous ? Qu’avez-vous trouvé ?

Commentaire de es12 : Jéhovah se sert de son esprit pour conduire son organisation là où il le souhaite. La vision d’Ézékiel décrit la progression irrésistible d’un gigantesque char qui symbolise la partie céleste de l’organisation de Jéhovah. Qu’est-ce qui pousse ce char à prendre telle ou telle direction pour mener à bien le dessein de Jéhovah ? L’esprit saint (Ézék. 1:20, 21). L’organisation de Jéhovah se compose de deux parties, l’une céleste et l’autre terrestre. Puisque la partie céleste est dirigée par l’esprit saint, logiquement il en va de même pour la partie terrestre. En nous soumettant fidèlement aux instructions émanant de la partie terrestre de l’organisation de Dieu, nous montrons que nous suivons l’allure du char céleste de Jéhovah et que nous coopérons avec l’esprit saint.

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